Plus fort ensemble : Soutenir la GRC de l’Île-du-Prince-Édouard pour des communautés plus sécuritaires.
Dernières nouvelles sur la sécurité publique à l’Î.-P.-É.
Apprenez les faits sur le maintien de l’ordre à l’Île-du-Prince-Édouard
Plus de 140 membres de la GRC sont fiers de fournir des services de police aux communautés de l’Île-du-Prince-Édouard.
Nos membres fournissent des services de police à près de 95 % des communautés de l’île et à 65 % de la population, tout en fournissant des services de police fédérale et des services spécialisés à tous les résidents.
Nos membres servent dans six détachements répartis sur l’île et dans les communautés des Premières nations d’Abegweit et de Lennox Island.
Ensemble, ils répondent à plus de 20 000 appels de service par an, soit une augmentation d’environ 30 % depuis 2019.
Les membres de la GRC fournissent plusieurs services spécialisés aux municipalités de l’Île-du-Prince-Édouard, quelle que soit leur superficie.
Services provinciaux de la circulation, services de criminalistique numérique, opérations des forces conjointes, négociations de crise, crimes majeurs, équipes de récupération sous-marine, services cynophiles, registre national des délinquants sexuels, et bien plus encore.
Les opérations des forces conjointes représentent un partenariat entre la GRC de l’Î.-P.-É. dans le district de Prince et les services de police municipaux de Summerside et de Kensington.
Grâce à des programmes novateurs et collaboratifs, à des partenariats solides avec les communautés et les parties prenantes, et à des employés dévoués, le niveau de satisfaction des citoyens à l’égard des services de police a été classé parmi les meilleurs du pays.
Il s’agit d’un hommage au dévouement et à l’engagement de plus de 200 membres réguliers, membres civils et employés du service public de la division « L » qui s’efforcent d’assurer un environnement sécuritaire pour les résidents et les touristes.
Cependant, pour moderniser son système de sécurité publique, l’Î.-P.-É. doit investir dans ses agents de la GRC, en veillant à ce que nos membres soient équipés pour relever les défis changeants de la criminalité, de la technologie et des besoins de la communauté dans une province qui évolue rapidement. Cela permettra une approche plus réceptive, plus efficace et plus proactive qui renforcera la sécurité publique pour les résidents et favorisera la confiance au sein des communautés.
La GRC est le principal fournisseur de services pour la plupart des résidents (57 %).
Près de six personnes sur dix désignent la GRC comme le principal service de police, ce qui témoigne de son rôle important dans la police communautaire. Viennent ensuite les services de police de Charlottetown, qui assurent la sécurité de trois résidents sur dix.
Recommandations
Un avenir plus sécuritaire : S’adapter à l’évolution des besoins de l’Î.-P.-É.
Au cours des cinq dernières années (2019-2024), la population de l’Île-du-Prince-Édouard a augmenté de près de 15 %, alors que l’augmentation nationale reste inférieure à 10 %. Avec une population en forte croissance et l’absence de nouveaux investissements dans la GRC de l’Île-du-Prince-Édouard, ou dans la sécurité publique en général, chaque agent doit faire plus avec moins, alors qu’il travaille sans relâche pour répondre aux demandes publiques de ses concitoyens de l’Île. La province doit investir dans des ressources policières supplémentaires pour répondre à la croissance démographique et aux demandes.
Par rapport à la moyenne canadienne, l’Î.-P.-É. a le plus faible ratio de policiers par habitant du pays, avec 133 policiers pour 100 000 habitants, alors que la moyenne nationale est de 178. Au cours des dix dernières années, ce ratio a chuté de 17,5 %, ce qui souligne la nécessité de moderniser le paysage policier en inversant et en améliorant cette tendance.
Recommandation
Allouer 4 millions de dollars sur trois ans pour embaucher 20 membres supplémentaires de la GRC. Cet investissement renforcera la sécurité publique, assurera une couverture policière adéquate et alignera les ressources policières de la province avec les niveaux nationaux.
L’expertise rencontre le dévouement : Le rôle de la GRC à l’Î.-P.-É.
Selon les données de la GRC, pour 2023 seulement, la GRC de l’Île-du-Prince-Édouard a répondu à 1 169 appels liés à la santé mentale et à 636 contrôles de bien-être. En outre, les appels liés à la santé mentale ont augmenté de plus de 110 % entre 2016 et 2023, tandis que les contrôles de bien-être ont augmenté de près de 300 % entre 2016 et 2023.
Bien que les unités mobiles de santé mentale (UMSM) de la province soient opérationnelles depuis 2021, elles rencontrent toujours des difficultés importantes en ce qui concerne leur intégration avec la police, leur financement viable et la satisfaction de la demande. Il s’agit notamment de préoccupations majeures concernant la communication et les capacités de réponse limitées des UMSM – dont les heures d’ouverture sont limitées – et les UMSM de la province ne sont tout simplement pas en mesure de répondre à la demande. Nous applaudissons ces efforts visant à mieux répondre aux défis de la santé mentale et à détourner les ressources de la police pour qu’elle ne soit plus le principal répondant à ces appels, mais le modèle actuel des UMSM ne fonctionne pas efficacement pour répondre aux besoins des Insulaires – comme l’illustre le rapport de l’Ombudsperson de 2024.
Recommandation
Investir 500 000 $ pour l’établissement de deux nouvelles UMSM dans les régions desservies par la GRC. Cela comprendrait également l’embauche d’un nouveau membre de la GRC pour fournir un soutien en matière de sécurité en cas de besoin.
Connexions fluides : Comment les équipes de la GRC et de la sécurité publique de l’Île-du-Prince-Édouard assurent une communication fiable
La GRC et les autres services de sécurité publique de l’Île-du-Prince-Édouard dépendent fortement de réseaux de communication sécurisés et compatibles pour maintenir la sécurité publique. Ces réseaux doivent tirer parti des technologies actuelles et émergentes pour fournir un accès continu, fiable et en temps réel aux informations essentielles.
Malgré plus d’une décennie de discussions entre les gouvernements fédéral, provinciaux et régionaux, le Canada ne dispose toujours pas de réseau à large bande de sécurité publique (RLBSP) à l’échelle nationale, ce qui le place derrière des pays tels que les États-Unis, l’Australie et la Corée du Sud.
Les catastrophes naturelles et les situations d’urgence étant de plus en plus fréquentes et graves, une communication et une coordination efficaces entre tous les niveaux de gouvernement, les premiers intervenants et les organismes de sécurité publique sont essentielles.
Recommandation
Travailler avec tous les niveaux de gouvernement pour mettre en œuvre un réseau à large bande de sécurité publique à l’échelle nationale en tirant parti de l’infrastructure de réseau mobile existante par le biais d’un modèle de collaboration multi-opérateurs grâce à l’allocation initiale conjointe d’un milliard de dollars pour lancer le RLBSP et évaluer les besoins en matière d’infrastructure et d’investissements futurs.